Record d'immigration en 2010!
Le Gouvernement n'a toujours pas communiqué les chiffres officiels de l'immigration pour l'année 2010.. et pour cause: on bat tous les records!!
Immigration : les cinq records du gouvernement Sarkozy-Fillon en 2010 (édito 01/2011)
Les statistiques officielles de l’immigration en France pour 2010 ne sont pas encore publiées. Mais les statistiques partielles sont sans ambiguïté : l’année 2010 sera l’année de tous les records pour les chiffres de l’immigration en France : record du nombre des titres de séjour attribués, record européen des entrées régulières, record européen des demandeurs d’asile, record de l’enfumage politico-médiatique.
Chiffres et explications :
1er record : la barre des 200.000 entrées régulières sera franchie
Malgré les discours lénifiants indéfiniment répétés et indépendamment des « alternances » politiques, les flux d’entrées recensés par le ministère de l’Intérieur n’ont jamais cessé de croître. Parties de 50.000 à 100.000 entrées annuelles au cours des années 1970/1980, les entrées régulières ont été portées de 100.000 à 150.000 au cours des années 1990 et elles sont constamment supérieures à 150.000 depuis le début des années 2000. Un nouveau cap va être franchi en 2010 : 182.000 titres de séjour ont déjà été attribués au cours des onze premiers mois de l’année. Sur l’ensemble de l’année c’est donc plus de 200.000 titres de séjour qui ont été attribués.
2e record : la France redevient le premier pays européen d’immigration
A la suite de la crise économique les grands pays européens ont pris des mesures de restriction de leur immigration. Malgré les règles européennes laxistes (tant de l’Union européenne que du Conseil de l’Europe), l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne ont réduit fortement leur immigration. La France, elle, n’a pas changé de cap. La France est donc le seul pays à avoir distribué plus de 200.000 titres de séjour en 2010 : 30.000 au titre du travail, 170.000 au titre des divers désirs des étrangers (regroupement familial, mariage, demandes de soins, etc.).
3e record : la France reste le premier pays de destination des demandeurs d’asile
En 2010, plus de 50.000 étrangers ont sollicité l’asile en France. Là aussi, c’est un record européen (peut-être mondial, d’ailleurs, mais il est encore trop tôt pour pouvoir l’affirmer). Certes, 80% de ces demandeurs d’asile n’obtiendront pas l’asile mais la majorité d’entre eux resteront en France comme clandestins en attendant d’être régularisés. Il est vrai qu’il y a un « marché européen de l’asile » ; et la France est considérée par les demandeurs comme un pays particulièrement attractif tant par les largesses de sa jurisprudence que par sa capacité d’hébergements (les places en CADA – Centre d’accueil des demandeurs d’asile – ont été multipliées par quatre depuis 2002, passant de 5.000 à 20.000).
4e record : moins d’expulsions que de régularisations
Le chiffre des expulsions d’étrangers clandestins – délinquants au regard du droit de séjour – restera scotché à la barre des 30.000, c'est-à-dire moins que celui des régularisations ; chiffre des régularisations « au fil de l’eau » qui, lui, ne sera connu que très tardivement mais qui s’est toujours situé au-dessus de 30.000 au cours des dernières années. Or le nombre des clandestins est considérable : parlant de la Côte d’Ivoire, Le Monde du 4 janvier 2001 citait « 37.000 ressortissants (ivoiriens) présents en France – 100.000 avec les sans-papiers ». Soit 70.000 clandestins pour un seul pays d’Afrique noire ! Un chiffre qui autorise à penser qu’en Ile-de France, quand on croise trois Africains noirs, deux sont des clandestins.
5e record : celui de l’enfumage politico-médiatique
Le principe est simple : « Un expulsé ça m’émeut, 200.000 entrées régulières, c’est de la statistique ». Le jeu est toujours le suivant :
- -le gouvernement procède à un effet d’annonces ;
- -les associations immigrationnistes (qu’il subventionne) protestent ;
- -les médias racontent une histoire individuelle ou montrent une manifestation qui concerne quelques dizaines de personnes.
Et tout le monde y gagne : les médias augmentent leur audience sur fond d’émotion et de polémique ; le gouvernement passe pour énergique ; les associations immigrationnistes accroissent leur visibilité et satisfont leur volonté de pouvoir. L’électeur et le contribuable n’ont, quant à eux, aucune chance de faire entendre leur point de vue !