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manuel valls

  • Des "réformes territoriales" avancées par Manuel VALLS

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    ANidentitéMairie1.PNGTribune libre d'Amaury NAVARRANNE
    Membre du Comité central du FN
    Conseiller municipal de Toulon
     

    Malgré son désengagement amorcé depuis trop longtemps, l’Etat diminue toujours plus ses aides aux collectivités locales et fait peser sur nos communes toujours plus de charges et d’attributions. Dans la bouche du nouveau 1er Ministre Manuel VALLS, un processus va s’engager devant le parlement afin de supprimer les départements et regrouper les régions. Ceci sans que soit amorcé une véritable concertation avec les collectivités territoriales concernées ou impactées plus ou moins directement.

    Or avant de penser « administratif », il nous apparait nécessaire de penser d’abord aux « administrés ». Il est évident que le mille-feuilles administratif français a introduit une perte des repères chez nos concitoyens qui ne comprennent plus qui a la charge de telle ou telle compétence. La fracture entre élus et administrés, déjà bien consommée, s’aggravera à mesure que l’on érigera des entités toujours plus éloignées des réalités charnelles, historiques, géographiques ou encore économiques de nos territoires.

    Enfin une telle mesure ne créerait de soi pratiquement aucune économie dans les finances publiques. La preuve a été appliquée au niveau municipal que des regroupements artificiels, loin de générer des économies d’échelle, augmentent les coûts. Elle créerait en revanche d’énormes baronnies susceptibles de démembrer l’unité nationale et imposerait un découpage de la France conforme aux traditions des « Länder » allemands mais totalement étrangers aux nôtres. Cela ne faciliterait que la voie aux visées hégémoniques de l’administration bruxelloise de l’Union européenne.

    Si l’on tient absolument à réduire le nombre d’élus, il est possible -par exemple- de faire élire les conseillers départementaux au scrutin proportionnel, et d’investir la première fraction d’entre eux du soin de gérer une institution régionale allégée. Mais on ne saurait à ce point priver les citoyens de la possibilité de désigner leurs représentants au niveau local.