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fiscalité

  • « Commerces du cœur de Ville et zone-franche »

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    45009B-E01NL4_1.jpgQuestion orale d'Amaury Navarranne à l'occasion du Conseil municipal du 28 mai 2014
     

    Monsieur le Maire,

    La zone-franche de Toulon s'arrêtera au 1er janvier 2015. A partir de cette date, les entreprises nouvellement établies dans le centre-ville ne bénéficieront plus des avantages octroyés dans ce cœur de ville toujours en difficulté.

    Malgré ce dispositif exceptionnel, l'attraction du centre ville est restée très faible. En février 2014, Var Matin comptabilisait plus de 700 rideaux tirés. Avec les hausses d'impôts et les nouvelles taxes que de nombreux entrepreneurs vont devoir régler, combien d'entre eux pourront vraiment maintenir leur activité ? Nombreux sont ceux qui nous ont saisi sur ce sujet.

    Vous avez récemment annoncé un bilan de + 51 % d'activité entre 2006 et 2013 (soit 3045 "activités économiques" en 2013, environ 1 000 de plus entre 2006 et 2013) et 1 869 nouvelles entreprises dans la ZFU. Je vous propose d’ouvrir ensemble ce joli papier cadeau :

    - la zone-franche c'est le "déménagement" de la Haute-ville (non-concernée par les déductions fiscales) vers la Basse-Ville de centaines de professions libérales depuis 2006. Aucune création d'activité et aucun bénéfice nouveau pour Toulon Centre

    - la zone-franche ce sont plusieurs dizaines de "boîtes-aux-lettres" domiciliant des entreprises ou d’auto-entrepreneurs dans la zone, mais sans y tenir d'activité physique. Cela correspond à la grande partie des 1 000 activités économiques arrivées dans la zone-franche entre 2006 et 2013

    - enfin 1 869 nouvelles entreprises, cela revient à calculer que très peu se sont maintenues et ont tenu puisqu'elles ne renforcent pas le chiffre des activités économiques de 2013. Cela se comprend d'autant plus que, tout respectables et indispensables qu'elles soient, les activités libérales ne ramènent que peu de clients potentiels aux autres activités commerciales...

    Le futur centre commercial "Famille passion" à La Valette qui offrira dès 2015 de nouvelles grandes enseignes et surtout 1500 places de parking gratuites va encore accentuer la concurrence déloyale des grandes enseignes et achever peut-être le déclin du centre-ville de Toulon. Il en est de même pour le projet de ce type à La Seyne-sur-Mer.

    Alors Monsieur le Maire, voici que nous portons la voix de ces centaines de commerçants et d’artisans de notre ville, qu’ils aiment autant que nous et que vous-même. Quel sera leur avenir ? Après les promesses, quelles perspectives ? Gageons que les louables efforts d’installation d’étudiants dans le centre-ville seront une première bouffée d’oxygène. Mais cela ne règlera pas tout, Monsieur le Maire, et vous le savez. Et puis cela reste encore de la théorie. Il faut des actes forts et des faits palpables à opposer aux mesures de l’état socialiste qui continuent de ruiner le petit commerce.

    Ainsi, nous vous sollicitons pour, comme le Front National le proposait dans son programme municipal, ouvrir avec la ville et TPM une discussion sur des mesures fiscales adaptées aux TPE-PME afin d’endiguer les flots de charges qui pèsent ou pèseront sur bon nombre de nos commerçants. Prioritairement, il nous semblera nécessaire de privilégier le commerce de proximité, les vitrines, les commerces à forte image ou à forte valeur ajoutée.

    Monsieur le Maire, l’heure est aux décisions. Sur ce chemin du redressement de notre ville et de son cœur, la route est longue et ardue. Mais nous sommes décidés à forcer le pas.

  • Sécurité, Fiscalité, Identité, Intercommunalité

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  • Le commerce de proximité, dernière roue du carrosse

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    an.14juil.PNGTribune libre d'Amaury NAVARRANNE
    Membre du Comité central du FN
    Délégué "Commerce et développement économique" de la liste Toulon Bleu Marine

    La récente déclaration d'Hubert FALCO claironnant, pour cette année, ne "pas augmenter les taux de la fiscalité communautaire" résonne tout particulièrement à l'oreille des commerçants de l'agglo, à commencé par ceux de Toulon. Ceux que FALCO a "braqué" en novembre 2012 s'en souviennent encore: une taxe CFE (Contribution foncière des entreprises) qui augmentait jusqu'à 400%, devenant la corde qui devait asphyxier définitivement le petit commerce...
     
    Un an après, ils n'oublient pas. Certains attendent toujours que leur soit remboursé le trop perçu, car c'est aussi la stratégie d'Hubert: un pas en avant, trois pas en arrière, je reviens sur mes augmentations car la grogne est trop pressante... Pas vu, pas pris; pris, pendu !
     
    Reste que si les taux ne varient pas, l'impôt à payer cette année sera à nouveau plus cher que les précédentes... On nous dira qu'il y a l'inflation, que la base n'est pas décidée localement,... Et pourtant quand on veut on peut. Quand on veut sauver le commerce de proximité, on s'en donne les moyens ! Confisquer EN VALEUR toujours plus d'argent avec la pression fiscale imposée aux entrepreneurs locaux, tout en favorisant les grands ensembles périphériques (La Valette et son futur parc "famille"), et sacrifiant par là le cœur de ville: le système FALCO doit cesser!!!