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1er Mai: LE PEN, LE PEUPLE

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742462191.jpgCe 1er mai 2008, Jean-Marie LE PEN a honnoré la sainte patronne de la France, Jeanne d'Arc. C'est devant une affluence plus importante que prévue par les media, plus de 6000 militants de la Vraie Droite Nationale, sociale et populaire, que le Chef du Front National s'est exprimé.

Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de son discours, disponible sur www.frontnational.com :

"Salut et merci encore à vous tous qui êtes venus ce matin pour honorer la Sainte de la Patrie et, à travers son image glorieuse, tous ceux qui ont combattu et souffert, tous ceux qui sont tombés au long de l’Histoire de France, pour conserver aux français une Patrie, libre : la France !
Oui, merci à vous tous, ouvriers, salariés ou travailleurs indépendants, cadres, chefs d’entreprises, paysans, étudiants ou chômeurs, qui vous retrouvez ici, unis dans un même amour de la Patrie, soudés par l’idéal d’une France retrouvée, tendue toute entière vers un avenir meilleur.
Vous êtes venus célébrer aussi le jour de la Fête du Travail, fête de tous ceux qui au cours des siècles ont labouré, bâti, organisé, enrichi la Nation et ses citoyens, travailleurs de la terre et de la mer, des ateliers et des usines, des bureaux et des commerces, par la main et par l’esprit, par l’exercice aussi des qualités humaines les plus remarquables : la volonté, le courage, le goût de l’effort, le sens de l’épargne transmis de générations en générations aux familles dans l’immense patrimoine qui est le bien commun des français.
Quelle joie, chers camarades, de nous retrouver en ce 1er mai, puissant lieu de mémoire de notre histoire sociale et de notre histoire militante, qui se fondent en une subtile alchimie pour bâtir notre espérance !480378111.jpg

I- C’est la 30ème année que le Front National consacre au culte de Jeanne d’Arc, jeune fille du peuple, héroïne, sainte et martyre.

Jeanne est née, il y a 596 ans en 1412 en France, aux marches de Lorraine.
D’ores et déjà, nous allons sans esprit de chapelle, préparer avec tous les patriotes la célébration en 2012 du 600ème anniversaire de Jeanne et nous défilerons le 1er mai, si Dieu le veut, entre les deux tours de l’élection présidentielle, espérant qu’enfin la terre et le ciel se rejoignent.
Cette année, ce n’est pas dans le prestigieux décor de la place de l’Opéra que je m’adresse à vous mais dans celui plus intime, mais aussi plus symbolique de cette place des Pyramides, sous l’égide de Jeanne d’Arc, représentée en majesté dans cette sculpture de Frémiet.
Evoquons brièvement, pour rafraîchir nos mémoires et aussi pour l’édification des jeunes qui étudient de moins en moins, hélas, l’histoire de leur pays à l’école, l’extraordinaire épopée, le trajet fulgurant de cette jeune paysanne du 15ème siècle, qui ne dura qu’un peu plus de 2 années et qui la conduisit de son village de Domrémy, au bûcher de Rouen.
A l’appel de ses Voix, elle part de Vaucouleurs le 23 février 1429, et quitte cette terre à Rouen le 30 mai 1431. Il y a alors « grande pitié au royaume de France que ravagent la famine, la guerre et la peste, tandis qu’à Paris, Caboche et Capeluche font régner la terreur » alors que les féodaux se déchirent à belles dents. Le pays a été livré aux anglais par l’ignoble Traité de Troyes à l’instigation de la Reine Isabeau de Bavière.
Le Dauphin Charles est banni et seul le Pape Martin V refuse d’être le complice de la trahison. Par malheur, le roi Charles VI est devenu fou et le restera 30 ans durant.
En 1415, les anglais ont débarqué en Normandie et écrasé la chevalerie française à Azincourt. Charles d’Orléans, le plus ancien des poètes français, chef du parti des Armagnacs y est fait prisonnier. Il le restera 25 ans. Jeanne a 3 ans.
Tout est perdu ou presque En 1422, le roi d’Angleterre Henri V meurt. Henri VI, un enfant est proclamé Roi de France. Jeanne a 10 ans.
A 12 ans, elle établira un mystérieux contact avec ce qu’elle appelle ses Voix.
Que disent Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite à cette petite paysanne lorraine ? Excusez du peu ! D’aller au secours du roi et de libérer la France. Elle croit et ce qui est miraculeux, elle va le faire croire.
Cinq ans plus tard, Jeanne qui ne sait ni lire ni écrire, ni monter à cheval, part pour accomplir le plus prodigieux destin de l’Histoire humaine.
Elle a 17 ans et il ne lui reste que 2 ans et 3 mois à vivre.
Alors tout va très vite. Elle rencontre le roi à Chinon et le convainc de la mettre à la tête de l’armée. Elle libère Orléans, écrase les anglais à Jargeau et le 18 juin à Patay. Puis elle fait sacrer le roi à Reims, le tout en 5 mois.
Deux mois plus tard, aux portes de Paris, elle est blessée pour la troisième fois. L’année suivante, le 23 mai, elle est prise à Compiègne et vendue aux anglais par les Bourguignons.
Pendant près d’un an, emprisonnée à Rouen dans une cage de fer et ferrée aux pieds et à la taille, elle est gardée par des soudards dans un cachot sordide.
Jugée par un tribunal ecclésiastique, présidé par l’infâme évêque Pierre Cauchon, elle est condamnée à mort, livrée au bourreau anglais et brûlée vive le 30 mai 1431 sur le bûcher de la Place du Marché à Rouen.
Son dernier cri est un acte de foi et une prière : Jésus, Marie. Elle n’a que 19 ans.
Dès lors, la libération va aller bon train et c’est un de ses anciens compagnons d’armes, le connétable breton Richemont qui en 1452 boutera définitivement les anglais hors de France.
Personnage historique au parcours indiscutable, elle fut au plan spirituel Sainte et Martyre, au temporel, elle fut un grand chef de guerre et un grand chef politique. Elle parlait un français tel, qu’Alain Fournier a pu en dire que c’était du « français du Christ ».
Amour du peuple, amour de la Patrie terrestre qu’elle ne sépare jamais de la Patrie céleste, légitimité, autorité du Roi, indépendance de la France, identité et sécurité des français, rassemblement des forces nationales, action vigoureuse contre l’ennemi, foi dans l’avenir, tels furent ses principes et ses objectifs.
Six siècles plus tard, tels sont les nôtres !
Rien ne lui fut épargné en échange de sa gloire immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les lâchetés, ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies. Elle n’échappera pas même à des techniques que l’on pourrait croire de notre temps, la désinformation et la diabolisation. Elle subit enfin la plus cruelle des injustices, celle des juges. Mais comme nous le démontrons ici à Paris, 577 ans plus tard, son souvenir est impérissable.
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II- En effet, notre 1er mai, en ce printemps 2008, c’est le symbole de la résistance à la classe politique qui nous berce d’illusions et de mensonge depuis 35 ans, présentant sans vergogne aux travailleurs et aux contribuables les différentes ardoises de ses échecs successifs.

En quelques décennies, rien ou presque n’a été épargné à nos compatriotes, à commencer par l’impensable, pour toutes les générations qui nous ont précédés, pour ces millions de Français qui ont bâti ce pays au prix de leur sang et de leur sueur : c’est-à-dire la disparition de nos frontières et l’abandon progressif de notre souveraineté – dont le privilège de battre monnaie et la liberté d’édicter nos lois.
D’ailleurs, en mai 2005, à l’occasion du referendum sur la Constitution européenne, les électeurs se sont mobilisés pour défendre cette indépendance chèrement acquise, en rejetant massivement le funeste projet d’Europe fédérale qui apparaissait en filigrane, derrière le texte présenté aux Français.
Mais en février dernier, la trahison des élites françaises en place a éclaté au grand jour.
Alors même que l’eurofédéralisme semblait définitivement terrassé par le vote hostile des français et des néerlandais, Nicolas Sarkozy a relancé le processus de construction d’un Etat supranational.
Balayant cyniquement le choix du peuple souverain, tel qu’exprimé en 2005, le Chef de l’Etat a en effet demandé aux laquais de l’Assemblée Nationale et du Sénat d’approuver une nouvelle mouture de ladite Constitution.
Intervenant après le choix direct et clairement exprimé par nos compatriotes, ce texte est illégitime, toutes ses conséquences sont illégitimes et nul ne saurait être tenu d'en respecter les termes.
Le Président de la République a menti aussi sur la Turquie, lorsqu’il disait qu’il était – et dit encore aujourd’hui qu’il est contre l’adhésion de ce pays à l’Union européenne, alors que les négociations devant y conduire sont menées ouvertement.
En effet, la réforme des institutions qu’il vient de mettre en œuvre comporte la suppression de l’obligation d’un referendum pour ratifier l’adhésion d’un nouveau membre.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Que les Français ne seront pas consultés directement sur l’entrée de la Turquie, il suffira là encore de passer par les laquais…
Ceux-là accepteront tout ce que Sarkozy leur demandera…
C’était donc bien ce que nous disions qui était vrai : Sarkozy est secrètement favorable à l’entrée de la Turquie, comme d’ailleurs madame Rehn, Commissaire européen à l’élargissement !
Pourtant, il est évident qu’il n’y a rien de bon à attendre d’une Union Européenne boulimique qui va intégrer de gré ou de force la Turquie et ses 100 millions d’habitants, et d’autres, sans doute, puisque les critères d’admission sont uniquement idéologiques et ne veulent tenir compte d’aucune des données objectives de la Géopolitique : la géographie, l’histoire, les mœurs, la culture.
Alors, disons-le clairement, mesdames et messieurs, face à un pouvoir tricheur, il faut riposter !
La résistance nationale devient, en effet, un devoir, une nécessité absolue, d’autant plus nécessaire qu’elle rencontre l’assentiment populaire.
En effet, mes chers camarades, lorsque l'on prive les peuples du droit légitime de choisir leur avenir, ils se vengent.
Ils prendront leur revanche, et quelle revanche, aux élections européennes de l'année prochaine.
Ils diront, soyez en sûrs, que l'avenir de l'Europe ne passe pas par ce Moloch supranational aux visées totalitaires, mais par une coopération librement consentie des Nations et des peuples européens, d'ailleurs étendue aux Nations Slaves.
Ils diront leur refus de liquider leurs nations millénaires et illustres au bénéfice d'une utopie constructiviste qui les livre pieds et poings liés aux conséquences désastreuses du Mondialisme et du libéralisme sauvage : l'immigration massive, l'insécurité, la ruine économique, le désastre social, la décadence morale et culturelle.
Oui, mesdames et messieurs,
«L’Europe » est l’unique grand dessein de la classe politique, l’alibi de son impuissance, le masque de sa lâcheté.
Elle y a sacrifié notre pays, ainsi que l’Union Française bradée entre 1958 et 1962, mais aussi notre souveraineté politique et notre indépendance économique, alors qu’elle nous promettait plus de prospérité.
On a fait l’Europe du charbon : il n’y a plus de charbon, plus de houillères, et plus de mineurs.
On a fait l’Europe de l’acier : il n’y a quasiment plus d’acier, plus de sidérurgie, et plus de métallurgistes. Nous avons perdu 2 millions d’emplois industriels entre 1975 et 2002, puis encore 500.000 entre 2002 et 2007, et cela continue, au rythme de 80.000 par an !
On a fait l’Europe de la pêche : depuis 20 ans, la France a perdu plus de la moitié de ses bateaux, et plus de la moitié de ses marins. Tandis que les études sur la raréfaction des poissons sont contestées par les professionnels, l’Europe a imposé en 2008 des quotas très limités de prises, d’ailleurs atteints en mars dans le nord de la France, et qui mettent les pêcheurs dans une situation de chômage technique et de précarité financière jusqu’à la fin de l’année.
On a fait l’Europe de l’agriculture : de 2,7 millions d’agriculteurs en 1972, la France n’en compte plus que 600 000.
Et selon les projections officielles, ils ne seront plus que 300 000 en 2010, alors même que le monde tout entier est menacé d’une crise de sous-production qui risque de dresser les hommes et les peuples les uns contre les autres, dans des guerres de la faim peut-être titanesques !
En avril 2008, les dirigeants européens découvrent stupéfaits les révoltes de la faim à Haïti, au Caire, à Dakar ou à Douala. L’Afrique a faim, la Thaïlande, le Vietnam, le Mexique et le Kazakhstan n’exportent plus le riz, le maïs ou le blé. Le Japon n’a pas de beurre dans les supermarchés et Wall Mart, le grand distributeur, limite, aux USA, les ventes de riz aux restaurants et grossistes.
Comment en est-on arrivé là en douze mois, où le prix du maïs a augmenté de 58 %, le prix du soja de 90 %, le prix du blé de 71 % et le prix du riz qui dépasse les 1 000 dollars la tonne ? Surtout cette situation était-elle prévisible ?
Or, la plupart des facteurs qui font les tensions alimentaires actuelles étaient connus. La crise était plus que prévisible. C’est tellement vrai qu’au Parlement Européen, de discours en critiques de la réforme de la PAC, dans la Lettre européenne aux paysans et dans le Paysan national, avec notre député Jean-Claude Martinez, nous n’avions cessé d’alerter. Encore en octobre 2007, la Lettre aux paysans concluait, à propos de l’avenir de la PAC : « Il est alors évident que le monde court vers un problème alimentaire majeur ».
Aujourd’hui, c’est vérifié. Le drame est là. Et la vérité aussi. On savait et on a laissé faire.
Jamais les plus modestes de nos compatriotes n’ont pu jouir des bénéfices du progrès technique, économique et social que 30 ans de forte croissance pouvaient légitimement laisser espérer à chaque français, et il y a 7 millions de Français qui vivent au dessous du seuil de pauvreté.

II- Dans le même temps que la classe politique laissait démanteler notre appareil de production, notre prospérité économique et nos grands équilibres sociaux, elle acceptait et même facilitait l’installation sur notre sol de populations immigrées si nombreuses que toute politique d’assimilation est quasi impossible, et que la substance même de notre civilisation risque de s’en trouver altérée à jamais et que chacun d’entre nous risque d’être privé un jour de sa Patrie et des libertés qu’elle garantit.

Face à cette situation dramatique, les gouvernements successifs, les dirigeants des organisations patronales et les dirigeants des organisations syndicales ont fait la preuve de leur inconséquence, et continuent de faire la preuve de leur complicité secrète contre les intérêts des citoyens français.
Prenez l’exemple de la grève des « sans-papiers », c’est-à-dire des immigrés en situation illégale.
Puisque Sarkozy et Hortefeux ont commis la folie d’appeler à une immigration économique légale, tous les illégaux qui travaillent clandestinement en France demandent leur régularisation, au nom de leur travail !
Ainsi, alors même que l’immigration familiale, économique et étudiante explose littéralement depuis 2006, deux nouvelles pompes à immigration se sont mises en marche : la machine à régulariser et la machine à attirer de nouveaux clandestins, qui remplaceront les régularisés.
La France vit donc au rythme d’une grève de sans-papiers soutenue officiellement par la CGT, qui parle de multiplier, partout, ces opérations, mais aussi par le patronat, qui par la voix d’André Daguin, Président de l’union des Métiers et Industries de l’Hôtellerie, a réclamé 50.000 à 100.000 régularisations !
TF1 n’est pas en reste, qui a présenté cette affaire comme la lutte à mort entre le camp des humanistes partisans de la régularisation et celui de la froide administration française, impersonnelle et même déshumanisée.
Quant au Ministre Hortefeux, dépassé par la situation, il s’est contenté d’évoquer une fois de plus le sophisme des régularisations « au cas par cas », dont un responsable CGT a fait litière dans les termes suivants :
« Le cas par cas, c’est toujours comme cela que cela se passe. Mais en fait, ce sont des régularisations massives. A chacun sa langue de bois.
Lors de la rencontre avec le cabinet d’Hortefeux, nous avons évoqué la grève qui avait eu lieu au restaurant « La Grande Armée ». Nous avions obtenu la régularisation, au cas par cas, de 8 salariés sur 9. Nous nous attendons à cette proportion-là. Vous le voyez, les régularisations au cas par cas, ce sont des régularisations de masse ».
Quel aveu !
Il faut dire que les précédents confortent cette opinion : c’est ainsi, par exemple, que 95% des squatters de Cachan – 231 sur 238 – furent régularisés au « cas par cas ».
Dans un pays qui a accueilli plus de 10 millions de personnes en 30 ans, qui est dans une situation d’appauvrissement économique et social inquiétant, la classe dirigeante, qu’elle soit politique, patronale, syndicale ou médiatique, communie dans l’appel à l’immigration de masse !
On croit rêver…
Oh, bien sûr, les hommes politiques n’ont pour seul plan à long terme que celui de leur propre carrière, et pour seule volonté que celle de perpétuer un système dont ils sont les principaux bénéficiaires.
Les dirigeants du Medef, quant à eux, ont la prétention de se poser en défenseurs des chefs d’entreprise. Que ceux-ci ne s’y trompent pas : le patronat défend l’entrepreneur comme la corde soutient le pendu.
Ce patronat-là n’est pas celui de l’esprit d’entreprise, c’est celui de l’esprit de lucre et de la spéculation.
Le patronat de madame Parisot n’est pas celui qui contribue à la richesse du pays, c’est celui qui l’assèche.
C’est le cartel des financiers pour qui une entreprise ne vaut ni par les hommes qui lui consacrent leur force de travail, ni par la qualité de sa production, mais par le taux de profit qu’elle est susceptible de dégager pour ses actionnaires.
La course à la plus-value, tel est le seul objectif du capitalisme moderne qui a relégué au musée des utopies l’objectif premier et moral qui devrait être celui du travail national: assurer le bonheur individuel et la prospérité collective.
Quant aux dirigeants des principales centrales syndicales, qui ne regroupent à elles toutes que moins de 10 % des salariés mais continuent à s’arroger le monopole de la négociation, ils restent prisonniers d’une conception archaïque, celle d’un syndicalisme du XIXème siècle, crispé sur les « acquis sociaux », mais plus encore d’une vision internationaliste des rapports sociaux, qui en fait le meilleur allié du capitalisme sans frontière et de l’ultra-libéralisme mondialisé.
Le summum de la connivence entre gouvernement, patronat et syndicat est atteint lorsqu’on découvre, par exemple, que les caisses noires de l’UIMM ont permis le retrait de 22 millions d’euros en liquide en 5 ans, au bénéfice des patrons des organisations patronales et syndicales, mais aussi, peut-être des hommes politique de l’Etablissement.
Le summum de la connivence oligarchique, c’est aussi, par exemple, le chauffeur de l’ancien secrétaire général de Force ouvrière, payé des années durant par la Mairie de Paris, et ceux de trois secrétaires généraux successifs de la CFDT, appointés durant quinze ans par le Crédit Lyonnais !
Des emplois fictifs dans les deux cas, mais de petits arrangements bien commodes pour mettre de l’huile dans les rouages sociaux et inciter les dirigeants syndicaux à faire preuve de compréhension sur les dossiers les plus sensibles, et notamment pour calmer les travailleurs français qui cherchent désespérément un emploi.
Tenu dans l’ignorance de ces petites combines, le peuple français n’en a pas moins pris conscience des politiques funestes menées par ceux-là mêmes qui se posaient comme les défenseurs des petits et des sans grade.
Il est à cet égard remarquable qu’après avoir soutenu durant des décennies la politique d’immigration de masse exigée par le patronat et acceptée par le pouvoir politique, le Parti communiste ait été abandonné par les masses ouvrières.
Il est aisément compréhensible que ce soit le Front national qui l’ait vidé de sa substance, puisque le seul parti qui dénonce ces magouilles et ces combines, c’est le Front National.
Alors, mesdames et messieurs, dans un contexte pareil, les choses sont claires.

III- Face à cette collusion d’intérêts oligarchiques, les Français ne peuvent compter que sur leurs propres forces.

Il est désormais clair, en effet, que nos compatriotes ne peuvent rien attendre de la présidence de Nicolas Sarkozy, ni rien espérer du gouvernement de François Fillon.
Aucune des promesses du candidat Sarkozy n’a été tenue : ni la réhabilitation de l’identité nationale, ni le maîtrise de l’immigration, ni la baisse des impôts, ni la réforme scolaire et universitaire, ni la réforme des retraites, en dehors d’un faux-semblant sur les régimes spéciaux. L’échec de la réforme de la carte judiciaire et de la carte hospitalière est patent. Le nombre de fonctionnaires ne sera pas réduit l’année prochaine, mais augmenté. Le service minimum n’en est pas un.
La croissance française est toujours aussi faiblarde, comme c’est le cas, chaque année, depuis 25 ans. Comme d’habitude, les prévisions gouvernementales se sont avérées fausses, tant pour 2007 que pour 2008.
La croissance n’est d’ailleurs pas la panacée et ne saurait que masquer les carences structurelles de nos budgets et de notre organisation sociale.
Les déficits des collectivités publiques se suivent et se ressemblent, domaine après domaine, année après année, et ce ne sont pas les ridicules mesurettes baptisées « Réforme de l’Etat » par Sarkozy qui y changeront quelque chose.
- le déficit public a atteint en 2007, 2,7 % du PIB français soit 50 milliards d'euros. Il sera au moins équivalent en 2008. Le Gouvernement, qui, depuis des mois, annonçait 2,4% pour 2007 et 2008, a, une fois de plus, trompé les Français.
- Le déficit du régime général de la sécurité Sociale a dépassé 9,5 milliards d’euros en 2007, après 8,7 milliards en 2006, malgré les réductions constantes des prestations des assurés sociaux :
• je pense aux médicaments dé-remboursés, comme l’ultra-levure, pourtant indispensable aux bébés, comme l’Ercefuryl ou le Daflon, médicaments d’un usage extrêmement courant.
• je pense aux retraites amputées, depuis plus de 15 ans, puisqu’elles s’élevaient en moyenne à 86% du dernier salaire en 1990, contre 76% aujourd’hui et n’atteindront que 66% après 2020.
• et le Gouvernement met en place désormais les franchises médicales, qui consistent à commencer à laisser à la charge du patient une partie du prix des soins.
Pourtant, Sarkozy avait promis durant la campagne présidentielle d’arriver à l’équilibrer les comptes publics en 2010.
Il souhaite aujourd’hui y parvenir d’ici 2012, objectif que tous les économistes, je dis bien tous les économistes, jugent totalement irréaliste…
Là encore, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent….
- D’ailleurs, à rebours des vertueuses déclarations gouvernementales, la dette publique officielle a augmenté de 5,2% en 2007, pour atteindre le chiffre faramineux de 1210 milliards d’euros, soit 8000 milliards de Francs.
- chaque français, du nourrisson au vieillard est endetté à hauteur de 17000 euros soit plus de 110 000 FF.
Une bagatelle pour les Ministres, mais plus d'un an de salaire pour un smicard !
- Enfin, le déficit du commerce extérieur approche les 40 milliards d'euros en 2007, affichant pour la cinquième année consécutive un résultat catastrophique.
Le niveau de vie de nos compatriotes s’en ressent, de plus en plus cruellement.
Oui, notre peuple souffre, du chômage, de l’emploi précaire, de la baisse du pouvoir d’achat, de la chute du niveau de vie, de l’insécurité publique, de la précarité de la vie, de l’angoisse de la fin de vie et de l’avenir de nos enfants.
Comment ne pas voir que la précarité professionnelle, sociale et financière continue de ravager la société française :
• notre pays compte plus de 4,5 millions de chômeurs réels,
• 1,1 millions de Rmistes,
• 7 millions de pauvres,
• 4,8 millions de titulaires de la CMU,
• sans oublier les 600.000 titulaires du minimum vieillesse, soit 5% des plus de 65 ans, qui vivent avec 628 euros par mois !
L’endettement des ménages a atteint des niveaux inégalés depuis 1989, date de la mise en place du suivi de cet indicateur, tout simplement parce que de plus en plus de gens empruntent pour pouvoir manger, se déplacer, se vêtir, bref, tout simplement, pour vivre !
Oui, mesdames et messieurs, voilà où nous en sommes !
Au bout d’un an de sarkozisme, la France est au bord de la faillite économique, sociale, politique et morale.
Elle a même fait un grand pas en avant !
Notre pays est 23ème sur les 27 pays européens en terme de taux de croissance, 19ème en terme de dette publique, 18ème en terme de taux d’emploi global et de taux d’emploi des travailleurs âgés, 24ème en terme d’âge moyen de sortie du travail et de taux de chômage des jeunes.
Ces mauvais résultats ne sont guère surprenants.
En effet, Sarkozy ne s’est pas attaqué aux causes profondes des difficultés françaises que nous sommes seuls à dénoncer inlassablement mais en vain, tant il est vrai que les démagogues, surtout quand ils ont le monopole des moyens médiatiques, sont plus agréables à écouter dans leurs messages que les opposants qui disent au peuple la réalité cruelle.
Elles sont pourtant aussi évidentes qu’un éléphant dans un corridor !
Au plan économique, nous souffrons de trois maux particulièrement rédhibitoires:
- premier mal, l’ouverture généralisé de nos marchés et de nos emplois à une concurrence mondiale chaotique, débridée et inéquitable, par le biais de l’Europe de Bruxelles et de la politique du « zéro droits de douane » qu’impose l’idéologie libre-échangiste en vogue au sein de la classe dirigeante mondiale.
- Ensuite, la surrévaluation démentielle de l’euro par rapport aux autres grandes monnaies du commerce mondial asphyxie littéralement nos exportations, pousse aux délocalisations et encourage l’importation de la plupart des biens et des services.
- enfin, la France pâtit d’un assistanat généralisé dont les coûts, financés par le contribuable, assèchent les ressources disponibles et les énergies de notre pays.
Aussi longtemps que les pouvoirs publics ne sortiront pas des dogmes de la Pensée Unique, qu’elle soit européiste, socialisante ou antiraciste, la France ne pourra pas se relever.
Oui, depuis 35 ans, nous vivons sous une insupportable chape de plomb, qui prétend consacrer comme vérités officielles les points de vue de l’antiracisme militant.
La religion antiraciste transforme certaines opinions en véritables blasphèmes, et ce qu’il faut bien appeler l’idéologie officielle, impitoyable et totalitaire, asservit le peuple français et consacre un véritable recul de civilisation.
Non, mesdames et messieurs, la France n’est plus un pays libre, ni d’ailleurs un pays d’hommes libres. Tout le monde se couche, tout le monde s’écrase, tout le monde se tait, pour ne pas offenser les puissants, pour ne pas encourir leurs foudres.
Je me fais une autre idée de l’homme, et une autre idée de ma fonction de tribun du peuple.
Non, je ne plierai pas face aux oukases de l’orthodoxie officielle.
Non, je ne cracherai pas à la figure de la liberté et de la vérité.
Je ne fuirai pas. Je ferai face, conformément à ce que j’ai toujours été, conformément à ce que je crois juste, conformément à ce que je suis.
L’homme n’est homme qu’au travers des principes qu’il se donne et des disciplines auxquelles il s’astreint.
De la même façon, la France ne pourra pas échapper à la submersion migratoire, si elle n’adopte pas le principe vital et même survital que nous voulons inscrire, en toutes lettres tricolores, dans la Constitution de la Vème République, et surtout mettre en œuvre, sous le nom de préférence nationale.
J’entends d’ici les voix offusquées des partisans du grand melting-pot planétaire. Mais qu’y a-t-il de si choquant à énoncer une évidence ?
Que ceux qui hurlent à la discrimination à la moindre évocation de la préférence nationale lèvent leur nez.
Qu’ils regardent ce qui est écrit au fronton des monuments publics : « République française » ! Ne leur en déplaise, l’épithète n’est pas là pour faire joli, ni pour indiquer une localisation géographique. C’est en quelque sorte une appellation d’origine.
La République est française parce que c’est celle des français, parce qu’elle a été faite pour les Français, en France.
Si les républiques successives n’ont pas inscrit dans leur Constitution le principe de la préférence nationale, c’est parce que cela allait sans dire, tant il est évident que la Constitution de la France ne peut être faite que pour les Français !
C’était vrai en 1958. Et aujourd’hui qu’il est entré 10 millions d’immigrés en 30 ans, cela ne le serait plus ?
On a laissé entrer les immigrants du monde entier par centaines de milliers chaque année, on leur a donné l’égalité pour les droits sociaux et le droit à la différence pour tout le reste, et aujourd’hui, nul ne sait plus ce qu’être Français veut dire, ce qu’être Français exige, ce qu’être Français implique.
Etre Français, cela ne s’improvise pas. C’est un privilège, qui donne des droits et des devoirs.
Soyons sérieux. Demander que soit restauré en France le principe de francophilie n’est pas une revendication extrémiste, c’est une exigence minimum. C’est, pour tout dire, demander simplement le respect de la tradition nationale et républicaine de la France, et de l’élémentaire justice.
Oui, je le dis, les descendants de ceux qui, au cours des siècles, ont fait la France, par leur sueur et leur sang, ceux-là, parce qu’ils sont simplement les héritiers des précédents, ont plus de droits sur notre pays que les néo-arrivants.
Autrement dit, les Français sont en France chez eux, et chez eux, ils ont les droits des propriétaires, supérieurs à ceux des locataires ou des invités, à fortiori des importuns ou des prédateurs.
Comme l’expliquait un membre du Conseil constitutionnel, lui-même hostile, évidemment, à la préférence nationale, « les grandes lois sociales de la IIIe République – sur les accidents du travail en 1898, sur les vieillards et indigents en 1905 – étaient réservées aux nationaux ».
La loi sur les syndicats de 1884 excluait les étrangers des instances dirigeantes et la loi sur les prud’hommes leur interdisait de participer aux élections des délégués ouvriers ».
C’est l’ordonnance du 2 novembre 1945, adoptée par le gouvernement du général de Gaulle, qui mit fin à cette législation.
La République francophile que nous appelons de nos vœux n’est rien d’autre que celle que nous avons connue jusqu’en 1981, jusqu’à ce que la gauche mitterrandienne parvenue au pouvoir se vautre dans l’affairisme, pactise avec les intérêts les plus puissants, et, sans même prendre le temps d’accomplir un quelconque « droit d’inventaire », abandonne en rase campagne les idéaux de ses grands ancêtres et finisse de démanteler le système de protection des travailleurs français par l’abrogation de la loi sur la préférence nationale à l’embauche.
Cosignée entre autres par Léon Blum et Roger Salengro, la loi de préférence nationale à l’embauche fut présentée devant la Chambre des députés en novembre 1931. Elle posait en préambule :
« Pendant une longue période de prospérité, on ne s’est pas fait faute de faire appel à la main d’œuvre étrangère. Des travailleurs sont venus sur la promesse qui leur a été faite de travail et de salaires. Souvent, ils étaient nantis de contrats en bonne et due forme. En tout cas, on avait fait miroiter à leurs yeux la perspective d’une France accueillante, qui les traiterait comme ses nationaux. […]
« Maintenant que la crise est ouverte, il faut qu’un remède énergique soit apporté à une situation très grave. On ne conçoit pas que la frontière soit encore ouverte à certaines introductions d’ouvriers étrangers. La première mesure qui s’impose est la fermeture des frontières.
Cette loi fut adoptée le 10 août 1932, les débats, suscités par des amendements déposés par la gauche, ayant majoritairement porté sur les possibilités de rendre le texte encore plus restrictif…
C’est François Mitterrand qui décida de son abolition, laquelle fut votée par l’Assemblée nationale à la fin de 1981.
Depuis, sur le marché du travail, on est passé de la préférence nationale à la préférence étrangère pure et simple.
La « discrimination positive » de Sarkozy s’inscrit dans le prolongement de la Politique de la Ville, conduite en pure perte depuis plus de dix ans.
D’abord, on a institué les Zones d’Education Prioritaires, puis l’accès à certaines grandes écoles pour les jeunes issus des ZEP : c’est d’ailleurs monsieur Fillon, qui lorsqu’il était ministre des Affaires sociales, en 203, avait annoncé « l’organisation de concours d’entrée spécifiques dans la fonction publique » en faveur de ceux qui effectuent leur scolarité « dans des établissements situés dans des zones où il y a beaucoup de jeunes issus de l’immigration ».
Les pouvoirs publics nous disent qu’il faut favoriser les individus issus des “minorités visibles”, c’est-à-dire essentiellement les populations originaires d’autres continents que le nôtre.
De la sorte, en favorisant les personnes issues de l’immigration, le Président de la République et son Premier Ministre vont nécessairement défavoriser les autochtones, les indigènes.
Mais ce n’est pas tout ! Sarkozy s’est mis dans les chaussons de Chirac, en reprenant à son compte le fameux contrat d’intégration initié par l’ancien Président de la République.
Les nouveaux arrivants se voient aimablement priés d’apprendre quelques rudiments de notre langue - à nos frais, cela va sans dire - de prendre connaissance de leurs droits et de leurs devoirs, moyennant quoi ils bénéficient… d’une aide à la formation professionnelle !
On va aider les immigrés à obtenir une qualification professionnelle pour trouver du travail en France alors que les Français n’ont pas de travail et que ceux qui sont au chômage n’arrivent pas à se reclasser !
Mieux encore, Sarkozy a avoué la semaine dernière, à l’occasion de sa grande émission télévisée, qu’il est favorable au droit de vote des immigrés !
La seule raison qui l’empêche de le faire, c’est,
dit-il, qu’il n’y a pas de majorité pour le faire !
Il n’empêche que les convictions du Chef de l’Etat sont claires !
A la vérité, le droit de vote des immigrés marquerait une rupture profonde de la tradition républicaine, qui lie citoyenneté et nationalité.
Elle serait également profondément anti-nationale, et plus que tout injuste et immorale.
En réalité, la politique sarkozienne ne réussit qu’à aggraver les discriminations que les Français subissent dans leur propre pays, tout en jetant le soupçon de favoritisme sur les immigrés qui auraient “réussi” par leur seul mérite.
Loin de contribuer à la concorde nationale, cette politique fausse creuse encore le fossé entre les communautés et dope les revendications et les chantages communautaristes.
Mais plus que tout, elle dévalorise le sentiment d’appartenance des Français !
Elle leur fait honte de leur histoire, au nom de soi-disant « discriminations » qui remonteraient loin, très loin, à la colonisation, à l’esclavage, à la seconde guerre mondiale …..
Assez de repentance !
Assez d’autodénigrement !
Assez de masochisme !
Nous voulons vivre libres, c’est-à-dire debout, fiers de nos anciens et de nos droits immémoriaux !
Et cette liberté, elle nous autorise à demander, à exiger, l’immigration- zéro, l’insécurité-zéro, la préférence nationale totale !
Pour les logements, les emplois, les aides sociales, Français premiers servis !
S’il est un message que nous pouvons, que vous pouvez, dès ce soir, en regagnant vos fédérations, adresser à tous nos compatriotes, c’est ce message de fierté retrouvée que j’emprunterai à un personnage historique du nationalisme arabe, Gamal Abdel Nasser : « Relève la tête, mon frère, car les jours d’humiliation sont passés ! »
Oui, relevez la tête, Français, les jours d’humiliation sont passés !
Vous êtes en train de reprendre possession de votre histoire !
Vous êtes en train de briser les chaînes avec lesquelles des générations de dirigeants politiques, économiques et syndicaux ont voulu entraver votre marche libre vers des lendemains de paix et de prospérité !
Vous êtes en train d’écrire à nouveau votre destin !
Vous êtes bien les héritiers de Jeanne, la plus belle des saintes qui ait été offerte à notre vénération, parce que sainte de tout un peuple, de notre peuple !
Suivons sa geste héroïque éternelle et la morale de sa vie, illuminée de sagesse divine,
Combattons !
Et si Dieu le veut, pour nous aussi, la victoire nous sera accordée de surcroît.
Il y a maintenant un an que les électeurs français ont, dans une euphorie magistralement orchestrée, lâché la proie pour l’ombre.
Ils ont, il est vrai, des circonstances atténuantes, ce qui cependant, ne diminue pas leur responsabilité de citoyens.
D’abord, pendant une année entière, leur attention a été focalisée par les médias sur deux candidats : Sarkozy et Royal, les autres devant attendre les dernières semaines pour pouvoir accéder aux grands médias nationaux.
Mais aussi et surtout, le dynamisme d’une campagne menée tambour battant par un candidat bénéficiant de toutes les complaisances et appuis des lobbies dirigeants, joint à un programme en grande partie emprunté au FN, faisait croire au miracle.
Monsieur Sarkozy réussissait le tour de force de faire oublier qu’il avait été dans les cinq années précédentes, le vice-premier ministre dans les deux ministères les plus importants ; les Finances et l’Intérieur et réussit à faire croire qu’il était le candidat national, capable de mettre en œuvre les réformes salvatrices.
Si tel avait été le cas, plus préoccupés de l’avenir de la France que de celui du Front National, nous aurions accepté de voir fait par un autre ce que nous espérions faire nous-mêmes et je me serais consolé de n’avoir obtenu que 10,4% des voix au lieu des 20 % que nous espérions.
Mais à la vérité, nous étions, instruits par une longue expérience, déjà Sarkosceptiques, aussi bien, il y a exactement un an, entre les deux tours de la présidentielle, je demandais à nos électeurs de ne voter ni pour l’un ni pour l’autre des deux candidats restés en lice.
Monsieur Sarkozy était brillamment élu mais dès le premier soir son quinquennat s’étant mis avec ses amis, sous l’égide maléfique de Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances, disgracié par Louis XIV, commençait à décevoir.
Aujourd’hui, les lampions sont éteints, le bling bling et les flons flons ont fait long feu et les français se rendent compte que le roi est nu, que les réformes quand elles ne sont pas purement et simplement abandonnées sont superficielles et qu’elles n’interrompent pas au contraire, la dégradation de notre situation.
Les moulinets du talentueux prestidigitateur n’éblouissent plus les spectateurs blasés. La dure réalité s’impose et d’abord celle d’un président qui n’a plus que les pouvoirs d’un gouverneur d’Etat dans une Europe qui nous impose 80% des lois qui nous régissent, dans un monde qui, sous la formidable pression de la démographie, entre dans une période de turbulences graves.
L’Union Européenne est un dinosaure sans vigueur, impotent, contraint pour sa défense à consentir à n’être qu’un protectorat des Etats-Unis. Monsieur Sarkozy, dépassé par ces faits, feint d’en être l’organisateur, affiche son alignement sur la politique américaine, revient dans l’OTAN, soutient la politique étrangère de Bush en Irak, en Iran, en Afghanistan, au Proche Orient, à tous risques.
Nous ne sommes plus un pays indépendant et souverain, mais dépendant et asservi.
Il faudra bien, un jour en tirer les conséquences quand la Tour de Babel mondialiste s’écroulera.
Au cours de son exercice télévisé, le Président a cru pouvoir affirmer que le Front National, avait grâce à lui, disparu.
Rodomontade ! Vantardise ! mais surtout profonde erreur. La preuve c’est que nous sommes là, toujours présents.
Le Sarkozysme ne sera plus qu’un souvenir fané que le nationalisme français sera toujours vivant.
Le Front National qui, il est vrai, a été le temps d’une élection législative gravement touché par l’escroquerie qui consistait à lui emprunter son programme pour pouvoir faire l’inverse, a montré quelques mois à peine après l’épreuve, un net redressement aux élections cantonales.
Nous sommes le thermomètre d’une France qui va mal, de plus en plus mal.
La crise systémique mondiale est peut-être à nos portes.
Tous les voyants sont au rouge.
Nous ne pouvons accepter d’assister en spectateurs au naufrage de notre pays et de notre civilisation.
Nous devons retrouver notre souveraineté et notre responsabilité. La campagne des élections européennes commence dans un mois et durera un an.
Nous devons jouer cette dernière carte pour reprendre le contrôle de notre pays, la France.

Au Parlement européen, les députés français ne seront que 72 sur 751, mais votre vote signifiera que vous n’acceptez pas de disparaitre sans combattre.
Maîtres de notre destin, nous avons encore des chances sérieuses d’endiguer l’invasion migratoire, rétablir la sécurité, l’emploi et la prospérité, en comptant sur les Français, pour les Français.
Pas plus tard qu’aux élections cantonales, nous avons démontré qu’avec une moyenne de 8,1%, le Front National était toujours dans le peloton de tête de la politique française.
Certes, l’épreuve, surtout ses conséquences financières, ont été rudes. Nous avons été contraints de mettre en vente notre siège national, réduire considérablement nos dépenses, à commencer par les effectifs de collaborateurs permanents, à suspendre la parution de « Français d’Abord », celle de notre Revue de Presse, bref, de tout ce qui était le plus coûteux.
Mais nous avons un nouveau siège dont vous pourrez être fiers, une équipe solide, des moyens réduits mais que nous espérons développer par nos adhésions et nos souscriptions.
Bien sur, cette faiblesse passagère des électeurs nationaux a fait des dégâts et pas seulement au Front National, tant il est vrai que nous sommes une grande famille.
Mais nous ne faisons pas carrière personnelle, nous servons un idéal. La France et les Français d’abord. L’une et les autres ont encore besoin de nous et tant qu’il en sera ainsi nous répondrons présents.
De la boue des marécages politiques s’exhalent des flatulences fétides, les hyènes hurlent près de leurs festins macabres, les professionnels de la haine et du racisme anti-français menacent, la crise s’approche.
Patriotes, Aux créneaux. C’est de la France qu’il s’agit !

Vive le Front National !
Vive la France !

Commentaires

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