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  • ce n’est pas le préfet à Marseille qu’il faut débarquer, mais Nicolas Sarkozy à Paris !

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    Nanterre, le 29 août  2011

     

     

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DE MARINE LE PEN

    Présidente du Front National

     

     

     

    Insécurité : ce n’est  pas le préfet à Marseille qu’il faut débarquer, mais Nicolas Sarkozy à Paris !

     

    La nomination d’un énième préfet délégué à la sécurité dans les Bouches-du-Rhône est un aveu d’échec terrifiant pour Nicolas Sarkozy, en charge de la sécurité des Français depuis 9 ans, 5 ans comme ministre de l’Intérieur et 4 ans comme Président de la République.

     

    Alors qu’il fait preuve d’un laxisme coupable face aux voyous, alors qu’il réduit chaque année de 3000 postes les effectifs de police et de gendarmerie, le pouvoir sarkozyste voudrait faire croire aux Français qu’un nouveau changement de préfet améliorera leur situation. Il faut arrêter de prendre nos compatriotes pour des naïfs !

     

    Le pouvoir doit aussi arrêter de se défausser cyniquement de ses responsabilités dans l’explosion des violences sur des fonctionnaires, qui ne font qu’obéir aux ordres et utiliser les moyens de police qu’on veut bien leur donner.

     

    Marine Le Pen, Présidente du Front National, demande une reprise en main de toute la politique de lutte contre l’insécurité : halte à la communication, place à l’action, aux décisions ! C’est maintenant qu’il faut agir, la situation a déjà trop dégénéré.

     

    Il faut tout de suite :

     

    -          Organiser l’arrestation des 5000 leaders de bandes qui terrorisent nos quartiers, bien connus des services de police et pourtant laissés en liberté ;

    -          Rétablir les effectifs de policiers et de gendarmes, laminés depuis 2007 ;

    -          L’application effective et totale des peines prononcées.

     

     

     

  • Il nous faut un deuxième porte-avions !

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    Communiqué de Jean-Yves WAQUET

    Responsable du Front National à Toulon 

     

      

     

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    Il nous faut un deuxième porte-avions !

     

    Lors de sa visite à Toulon  Vendredi dernier, à l’occasion du retour du « Charles de Gaulle » après plus de quatre mois d’opérations en Libye, Nicolas Sarkozy aurait pu saisir l’occasion  d’annoncer, au moins, le principe de la construction sans délais d’un deuxième porte-avions. Comme l’on pouvait s’y attendre, Il n’en a rien été ! 

    Et pourtant, ce retour nécessaire au port base du porte-avions, après plus de 9 mois cumulés d’absence sur un an, illustre clairement  l’impératif de disposer d’un deuxième porte-avions. Non pas pour pratiquer, à l’instar de M.Sarkozy, un interventionnisme injustifié et couteux dans des opérations telle que la Libye où nos intérêts ne sont pas concernés, mais pour assurer la protection du territoire national y compris outre-mer,  la sécurité des Français où qu’ils soient, et la défense de nos réels intérêts dans le monde. La nation doit consentir cet effort justifié.

    Mais depuis 2007, c’est plutôt à la Défense et aux militaires que l’on demande des efforts.. ! Sous couvert de « restructurations », on impose des dissolutions d’unités ou leur déplacement géographique, et une déflation continue des effectifs, à tel point que bientôt on pourra bientôt rassembler l’Armée de terre toute entière sur les gradins du stade de France. La Marine et de l’Armée de l’air ne sont pas mieux loties avec des moyens qui se réduisent  un peu plus chaque année, et l’urgence avérée du remplacement d’un bon nombre d’équipements et de matériels obsolètes.

    Le pouvoir UMP n’a pas eu le courage et la volonté de donner à la France  les moyens de sa politique. Il n’a pas donné comme il le prétend un coup d’arrêt à la réduction constante de l’effort de défense  constatée depuis plusieurs années, cet effort  passant de 3,5 à moins de 1, 6% du PIB de la nation. Au contraire, il a encore ponctionné de plus de 3 milliards les crédits de la Défense sur la période triennale 2011-2013. Or nos moyens deviennent clairement insuffisants. Ils nous sont pourtant indispensables, y compris un deuxième porte-avions. Malgré une situation économique difficile, la nation doit consentir cet effort nécessaire pour assurer la permanence et la cohérence de son outil de défense, gage de son indépendance et de sa souveraineté.

    Jean-Yves WAQUET