Trafic de diplômes à l’université : ça sent La roussi pour OUESLATI… (12/09/2009)
Les enquêteurs parlent de graves irrégularités. Le monde de l’enseignement républicain est en émoi à Toulon. Son président d’Université, Laroussi OUESLATI, est de plus en plus visé dans l’enquête sur le trafic présumé de diplômes au bénéfice d’étudiants chinois...
Mais l’homme était au dessus de tous soupçons… Issus d’une "minorité visible" (né à Carthage, Tunisie), il avait courageusement attaqué les jeunes « d’extrême droite » venus débloquer la faculté de Toulon en 2006 lors des grèves d’opposition au CPE. Sans haine ni violence, cette jeunesse française prenant le parti de la liberté d’étudier avait organisé de nombreux évènements face aux bloqueurs gauchistes, allant même jusqu’à « enfler » (sic !) un beau jour le président de l’époque (M. RAVAZ, responsable local du Modem) en lui faisant accepter un matin l’idée du déblocage devant les caméras de France 3 et la presse écrite : action salvatrice des jeunes nationalistes, mais qui avait alors déchainé le sieur OUESLATI qui, décidemment, semble depuis frappé de malédiction.
Car d’échecs électoraux en revers et enquêtes judiciaires en cascade, il ne semble plus s’attirer la sympathie de son conseil d’administration ou de ses ex-amis politiques. Sa lutte contre la bête immonde ne suffit plus…
« La responsabilité du président de l'université est engagée » dans ces irrégularités, selon les conclusions de l'enquête administrative qui avait été commandée par Mme PECRESSE. « Le rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche a en effet mis en lumière de graves irrégularités dans l'application des textes réglementaires régissant la procédure d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études à l'université Sud Toulon-Var. »
Mme PECRESSE avait demandé le 14 avril dernier une enquête administrative de « contrôle des conditions d'obtention de diplômes par des étudiants chinois ». Une enquête judiciaire était aussi en cours depuis le printemps. Après la divulgation fin juillet par la presse d'un prérapport d'enquête sur ce trafic présumé, le président de l'université de Toulon, Laroussi OUESLATI, s'était dit « choqué ». ( in LeMonde.fr, 8 septembre 2009)
« La France que j’aime est une France généreuse » était un des slogans de campagne de M. OUESLATI aux législatives de 2007, candidat dans la 7e circonscription du Var avec l’étiquette PS - PRG - MRG. La générosité, ça n’avait pas de frontières à ce point, dis, Laroussi ?!
Amaury, FNJ Toulon
Depuis, Valérie PECRESSE vient de demander au recteur de l'académie de Nice de saisir la section disciplinaire du conseil d'administration de l'université à l'encontre des agissements de M. OUESLATI. Ca sent bien La Roussi dis donc...
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