Ignorons les corbeaux. (24/10/2008)
A l'approche des élections européennes, où le Front National, seul parti français adversaire déclaré de l'euro-mondialisme, pourrait bien retrouver ses meilleurs scores, les corbeaux commencent à redonner de la voix...
Ainsi, quelques ex-FN, ayant quitté depuis plusieurs années le combat au Front pour de plus confortables gamelles auprès du maire girouette d'Orange, M. Bompard, croient-ils venu le moment de lâcher du venin contre le parti qui les fit élire autrefois; histoire de complaire à la majorité sarkoziste, à laquelle leur nouveau parti, le groupusculaire Mpf du vicomte, s'est rallié dès le second tour des Présidentielles de 2007.
Trois personnalités de petite envergure travaillant à Orange comme avocats ou conseillers, ainsi qu'une amie des Bompard, ont cru bon de porter une énième fois la faute à LE PEN, à Marine, au manque d'enracinement local, au déclin inéluctable du FN, etc., etc.
A part que LE PEN a été le seul et l'unique leader de droite nationale et populaire à se qualifier au second tour de la Présidentielle.
A part qu'en 2007, LE PEN a encore fait 10% des voix sur toute la France. Pas Villiers. Pas Mégret. Pas Bompard. Pas Dupont-Aignan.
A part que Marine LE PEN a été la seule et unique candidate du FN à se qualifier pour le second tour des législatives de 2007, avec un score canon, et qu'elle a superbement récidivé aux municipales de 2008. Tandis que les corbeaux se sont tous vautrés; tel Baeckroot à Tourcoing, atteignant des scores minables dans son fief historique, fruit évident de son absence totale d'actions de terrain, de son militantisme inexistant, du désintérêt des électeurs nordistes à porter leurs espoirs sur un aigri sans convictions; ou tel de Beauregard, incapable de monter une liste aux municipales d'Hyères, sa ville historique, qu'il a abandonnée pour mendier une place sur une liste à proximité d'Orange. Le manque de charisme et les échecs de ces personnes devraient les engager à plus d'humilité....
Bien sûr, le FN a connu une sévère décrue en 2007, aux législatives. Mais cela n'est pas le fait de LE PEN. Les Français ne se sont en effet aucunement reportés sur Mégret ou Villiers parceque LE PEN aurait été trop ceci ou trop cela. Ils se sont reportés sur un anti-national, un partisan de l'Europe fédérale de Bruxelles avec son abject "mini-traité", un cosmopolite favorable à la "discrimination positive" et au droit de vote des immigrés, Nicolas Sarkozy. Ils n'ont rien reproché à LE PEN, sinon ils auraient voté Villiers ou un autre. Ils ont eu peur. Ils ont voulu se rassurer à peu de frais, avec un chèque en blanc à Sarkozy. Ils ont été servis...
Les corbeaux sont donc à côté de la plaque. Complètement. Le camp des aigris ne donnera l'espoir à personne. Et les has been comme de Beauregard, Baeckroot ou Perdomo peuvent pleurer ou baver, ils incarnent surtout la ringardise des ralliés à l'UMPS. Ceux qu'on a envie d'oublier définitivement.
Ignorons les corbeaux. L'avenir de nos enfants dépend plus que jamais du combat du Front National. Aujourd'hui. Alors au Front.
21:53 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, front national, actualités le pen, fn, marine
Commentaires
Bravo pour cet article... le FN est le seul partis capable de sauver notre pays! Rejoignons le en masse...
Écrit par : Alain | 24/10/2008
Quand je pense que la propagande médiatique donne 10% d'intention de vote pour le caniche Villiers et 11% pour l'attardé soixanthuitard Cohn Bendit qui gagne bien sa vie ça me fait bien marer!
Vive le Front, si face à JMLP, l'UMP choisit Barnier on va finir devant eux c'est sûr!
En avant le Sud-Est fait front!
Écrit par : patriote 69 | 05/11/2008