La saga du béton: de Maurice ARRECKX à Hubert FALCO (12/09/2013)

Billet d'humeur d'Hervé TOULZAC, responsable des cantons VII et IX de Toulon)

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1959-1985 : LE BETON PAR NECESSITE

Les années 60 : C’est La guerre en Algérie, les massacres et les enlèvements

Puis  l’exode des pieds-noirs chassés du département où ils sont nés.

En métropole,  un  programme spécial de logement pour les rapatriés  est lancé    avec la participation de la municipalité Arreckx  séduite par ce soudain dynamisme  économique.

S’élèvent alors les nouveaux quartiers de logements collectifs : Zup La Rode, grands ensembles et cités HLM  (Pontcarral, la Carte postale, Port marchand, La beaucaire,  Les œillets,  le guynemer, le Jonquet, rodeilhac, etc…),  des centaines de logements construits en toute hâte par nécessité afin d’accueillir cet afflux de population rapatriée.  

Ces mêmes barres de béton qui ternissent le ciel de Toulon et qui nous embarrassent  tant à présent : Zones d’immigration,  de délinquance et de  non-droit et d’où les pieds-noirs ont été progressivement chassés, en silence, pour la seconde fois.

ECHEC !


2) 1985-1995 : LE BETON PAR CUPIDITE

Adjoint d’Arreckx,  le docteur François Trucy reçut Toulon en héritage.

Le diagnostic  santé de la ville est incertain,  ses chances de survie aléatoires.

La population toulonnaise est en chute libre, le commerce et le centre-ville vacillent.  La municipalité  s’aventure  sur de vastes chantiers qui plongent centre-ville et quartiers dans le chaos : Sans scrupules, destructions des remparts Vauban et du quartier de la visitation,  la SEMTAD et l’interminable rénovation  de « Chicago », la dalle des ferrailleurs  et le Centre commercial Mayol,   etc… 

Certain d’administrer le bon remède en bétonnant de toute part la ville et ses quartiers, croyant sauver le centre-ville, le docteur Trucy tua à la fois le centre, la ville et le commerce. Toulon  perdit près de 12 000 habitants en l’espace de 8 ans seulement*…. Record battu !    (*Source INSEE -  1982 : 179.423  -  1990 : 167.619)

ECHEC !

3) 2001-2014 : LE BETON DE LA MIXITE

En 12 ans, cette équipe municipale aura laissé aux milieux affairistes la possibilité de bétonner de façon totalement anarchique au cœur de tous les quartiers de Toulon,  et de détruire  maisons et jardins. Des constructions bas de gamme, bâties à la va-vite, inesthétiques, en ras de rue,  défigurent la ville pour les générations à venir.

Stationnements anarchiques, trottoirs encombrés,  agressivités sonores et visuelles, énervements, irritabilité….Autant de schémas précurseurs d’une nouvelle forme de délinquance urbaine, les prétendues « incivilités »,  conséquences du mal-vivre à Toulon.

Le logement a perdu sa fonction première de loger les habitants au profit de l’idéologie du multiculturalisme et de la mixité sociale : Cette politique qui consiste à favoriser, la coexistence forcée de personnes d’horizons et cultures différentes sur un même territoire,  un même quartier,  un même immeuble.

Or les toulonnais rejettent en bloc cette politique d’urbanisme. L’exode vers la périphérie  se  poursuit,  comme l’attestent les encombrements aux entrées et sorties de ville. 

Au total, c’est plus de 6000 toulonnais qui ont déserté leur commune entre 2004 et 2010*.

(*source Insee. 2004 : 168.100 / 2010 : 164.532 = -3568 / solde naturel 2004-2010 = +2584  = -6152)

ECHEC ET MAT !


-Pour le respect des quartiers 

-Pour une qualité de vie

-Pour des relations harmonieuses au sein de la cité

-Pour une ville agréable, attractive, où il ferait bon vivre…

 

Falco Hubert : Sénateur-maire, Président de TPM, vice-président de l’UMP, 42 ans de carrière politique.

Levy Geneviève : Députée UMP, 1ère adjointe mairie de Toulon, 12 ans de carrière politique

S’IL VOUS PLAIT : PASSEZ LA MAIN !


Hervé Toulzac

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