VOS ELUS SONT AUSSI RESPONSABLES ! (28/08/2013)
("La Sécurité : un droit citoyen, un devoir politique", partie 2)
CES LOIS QUI VOUS PROTEGENT
Alors que Gouverner c’est prévoir, ce n’est généralement qu’à la lueur de faits divers particulièrement sanglants que l’homme politique se décide à agir.
Décembre 2004 : Le drame de Pau, nom donné au fait divers survenu à l’hôpital psychiatrique de Pau. Une infirmière et une aide-soignante étaient sauvagement assassinées par un malade évadé. L’une poignardée, l’autre décapitée. Il s’en était suivi l’élaboration du « plan santé mentale » 2005/2008 initié par le ministre de la santé Ph. Douste-Blazy mais critiqué par la Cour des comptes pointant ses médiocres résultats.
Novembre 2008 : Meurtre d’un étudiant de 26 ans tué à l’arme blanche dans les rues de Grenoble par un schizophrène récidiviste, évadé lui aussi de l’hôpital. « D’un calme olympien, il prenait son traitement sans difficulté » assurait le médecin du service. Le malade avait droit à la promenade dans le parc et était sur le point de bénéficier de sorties libres.
La loi du 5/7/2011, relative à l’hospitalisation sous contrainte était alors votée, mais aussitôt dénoncée par les personnels de santé.
Et puis à Marseille, ce 9 Août 2013, à nouveau un jeune étudiant de 22 ans, Jérémie L. était égorgé en plein centre-ville par un présumé déséquilibré mental du quartier, sans mobile apparent.
Dans le même temps, une proposition de loi adoptée en 1ère lecture par l’Assemblée Nationale selon la procédure accélérée, vient d’être transmise au Sénat le 25 juillet 2013. Celle-ci vise notamment à :
- Supprimer les Unités pour Malades Difficiles (UMD), autrement dit dangereux,
- Favoriser les soins ambulatoires et réintroduire des autorisations de sorties non accompagnées de 48hoo, dites sorties d’essai !
Au vu de l’orientation des nouvelles modalités de soins projetés en faveur des malades psychiatriques hospitalisés sous contrainte, l’on comprend mieux le peu de réaction de la classe politique UMPS face au crime odieux du jeune Jérémie.
Compte tenu des changements préconisés et l’avis d’experts, dont le docteur Olivier Halleguen, cette proposition de loi est préoccupante aussi bien pour la sécurité publique que pour le traitement des malades particulièrement dangereux.
Ainsi, dans une ville où la protection des citoyens n’est pas assurée, nous serons particulièrement attentifs quant au vote exprimé par le sénateur-maire Hubert Falco, ainsi que la députée et 1ère adjointe à la mairie de Toulon, Geneviève Lévy.
Vos élus locaux sont aussi responsables du vote des lois censées vous protéger.
Vider les prisons ne suffit plus, on veut maintenant ouvrir davantage les portes des hôpitaux psychiatriques !
FALCO Hubert : Sénateur-maire, vice-président de l’UMP, 42 ans de carrière politique
LEVY Geneviève : Députée UMP 1ère circonscription du Var, 1ère adjointe mairie de Toulon, 12 ans de carrière politique
VITEL Philippe : Député UMP 2è circonscription du Var, 17 ans de carrière politique
S’IL VOUS PLAIT : PASSEZ LA MAIN !
18:32 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Doommage que notre ville soit devenue desertique le soir lla police a fait fermer bars et discotheques et endroits vivants de la ville qui acree du chaumage
En peut de temps les rues sont devenues des coupes gorges
Écrit par : benoi | 15/10/2013